2.3.4.0 : des seuils pour t’aider à gérer ta consommation d’alcool
A consommer avec modération, ok… mais c’est quoi la modération exactement ??
Sur la base d’une unité d’alcool correspondant à 10 grammes d’alcool pur, il est recommandé de ne pas consommer plus de :
• 2 unités d’alcool par jour pour les femmes
• 3 unités d’alcool par jour pour les hommes
• 4 unités d'alcool pour les consommations occasionnelles (une grosse soirée par exemple)
• 0 unité d’alcool, au moins un jour par semaine et dans le cadre de situations à risque : grossesse et allaitement, avant l’âge légal, conduite d’un véhicule (au-delà de 2 unités d’alcool, la limite légale pour conduire est dépassée), utilisation de machine dangereuse, prise de médicaments…
Boire un verre de vin, une bière ou un cocktail, c’est partager un moment avec ses amis, autour d’un apéro, d’un repas ou pour fêter un événement particulier.
Si l’alcool fait partie de la convivialité, ça reste aussi un produit psychoactif. Il modifie tes perceptions, tes capacités de jugement et, s’il est consommé de manière excessive et inappropriée, comporte des risques : accidents, comportements violents, rapports sexuels non désirés ou non protégés, puis à plus long terme des risques de dépendance, d’isolement, de rupture sociale, scolaire ou professionnelle et de maladies graves (cancers, alcoolisme…).
Ces seuils te donnent la possibilité de contrôler ta consommation, de passer une bonne soirée et d’agir de manière libre et responsable. Attention, le respect de ces recommandations n’assure pas avec certitude l’absence de tout risque, dans la mesure où chacun réagit différemment selon sa corpulence, son sexe et son état de santé.
Par ailleurs, les unités ne peuvent se reporter d’un jour à l’autre : si tu n’as pas consommé d’alcool une journée, cela ne signifie pas que tu peux consommer le double le jour suivant !! Dans certaines situations, la consommation d’alcool est vraiment à supprimer : par exemple, consommer de l’alcool pendant la grossesse, même ponctuellement ou modérément, peut entraîner des risques importants pour l’enfant à naître. Lors d’une consommation, l’alcool n’est pas filtré par le placenta et traverse la barrière placentaire.
Il se retrouve dans le liquide amniotique et le sang fœtal. Le fœtus a donc une alcoolémie identique à celle de sa mère ! Les risques pour l’enfant sont les suivants : malformations cérébrales, qui vont être responsables de déficits intellectuels, de déficits de l’apprentissage, de troubles de l’attention et d’hyperactivité, retards de croissance ou encore malformations physiques.
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